La paisible petite principauté coincée dans les Pyrénées entre la France et l’Espagne sort de sa torpeur. Une fois n’est pas coutume, ses habitants manifestent en masse contre la hausse des loyers et l’arrivée de nouveaux habitants, comme les influenceurs, au mode de vie clinquant.Une soirée de novembre sur les routes de l’Andorre. L’air est vif, piquant, le ciel étoilé. En levant les yeux, on aperçoit les montagnes enneigées des Pyrénées qui emmitouflent la ville comme une écharpe moelleuse. Soudain, un vrombissement retentit. Derrière nous, une Ferrari rouge accélère et nous double, à grand renfort de fumée noire, dans une course folle vers la vallée.
Ainsi va la vie dans la discrète principauté d’Andorre, ses stations de ski, ses faibles taxes (la TVA y est de 4,5 % contre 20 % ailleurs, l’impôt sur le revenu très faible, plafonné à 10 %). Ces derniers temps, le train de vie de certains résidents trouble la quiétude de la montagne, au grand dam des habitants plus modestes qui voient leurs loyers grimper vers d’inaccessibles sommets.
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